Deux femmes élues à l’exécutif des Églises Berne-Jura-Soleure

Deux femmes élues à l’exécutif des Églises Berne-Jura-Soleure

Renate Grunder et Ursula Marti ont été élues au Conseil synodal des Églises réformées Berne-Jura-Soleure lors du synode d’été des 25 et 26 mai à Berne.

L'élection des deux nouveaux membres du Conseil synodal (exécutif) des Églises réformées de Berne-Jura-Soleure, lors de la session d’été du Synode (organe délibérant) les 25 et 26 mai à Berne, était attendue avec impatiente. Et pour cause, les candidatures proposées – pour assurer le remplacement de Judith Pörksen Roder nommée en août dernier à la présidence et de sa collègue sortante Claudia Hubacher-Eggler – avaient provoqué le mécontentement et l’irritation de certains délégués.

Si l'élection de Renate Grunder du Groupe Synode ouvert (GOS) n'était pas contestée, il en était autrement des deux autres candidats. Alors qu’Ursula Marti était la candidate officielle de la fraction des Indépendants, Christian Cappis, président du Synode en exercice, avait démissionné de ce même groupe pour tenter sa chance en tant que candidat libre.

Lors de la session d'été, celui-ci a reçu le soutien de plusieurs membres du Synode, dont Eva Leuenberger. Pour la déléguée, seule l'élection de Christian Cappis permettrait d'assurer la représentation du canton et pas seulement de la ville au sein du Conseil synodal. «Avec deux représentants de la ville, la base de l'église rurale est exclue», affirme-t-elle. Dans une démocratie, tout le monde devrait être représenté dans l’exécutif, dans la mesure du possible.

Le mandat politique ne doit pas être un obstacle

L’enjeu démocratique était également au cœur des votes en faveur de la députée socialiste au Grand Conseil bernois Ursula Marti. Ses bonnes relations avec le monde politique ont notamment été louées. Le délégué Stephan Jütte ne comprenant d’ailleurs pas pour quelles raisons ses activités politiques, entre autres, pourraient être interprétées négativement. «Avoir mené une carrière politique honorifique ne devrait en aucun cas jouer en sa défaveur et rendre quelqu’un inéligible. L’Église cantonale vie en particulier grâce à des personnes qui ont un tel engagement», a-t-il déclaré.

Avec 150 voix pour Renate Grunder et 99 voix pour Ursula Marti, sur les 167 bulletins. Avec 57 voix, l’attaque surprise de Christian Cappis a échoué.