Probable statu quo à la tête de l’Eglise réformée neuchâteloise

Probable statu quo à la tête de l’Eglise réformée neuchâteloise

Mercredi après-midi, le Synode fraîchement élu de l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel élira ses autorités pour les quatre ans à venir. Sauf surprise de dernière minute, l’exécutif devrait garder la même composition

Photo: ©EREN

Une nouvelle législature s’ouvre pour l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN). Les membres du Synode (organe délibérant) ont été élus dans leurs paroisses au début de l’été. Ce mercredi 26 août, ils se rencontreront pour la première fois à la salle du Grand conseil à Neuchâtel. Leur première mission? Elire le Conseil synodal (exécutif de l’EREN) et le bureau du Synode.

Mais cette échéance démocratique laisse peu de place au suspens. A moins d’une surprise – les candidatures ou les retraits sont possibles jusqu’au dernier moment – les six membres du Conseil synodal actuellement en place devraient être réélus. Au bureau du Synode, seul le président devrait changer. Le pasteur Yves Bourquin de la paroisse du Joran, seul candidat déclaré à la présidence du Synode devrait succéder à Jacques Laurent.

Au Conseil synodal, un siège de laïc devrait ainsi rester vacant. En effet, pour l’heure, aucune candidature supplémentaire ne s’est fait connaître pour compléter l’exécutif. «A part Pierre Bonanomi, nous avons tous été élus en cours de législature, et il y a une certaine cohérence à continuer», explique Alice Duport. Même analyse d’Antoinette Hurni. «J’ai été formée par ces deux ans passés à l’EREN. Ce n’est pas le moment d’arrêter vu que l’EREN a contribué à m’instruire dans le domaine de la communication. C’est une question de loyauté pour moi de rester encore quelque temps pour faire bénéficier l’EREN de mes “progrès” dans cette tâche.»

Doyen de fonction, avec huit ans passés au Conseil synodal, Pierre Bonanomi reconnaît que cette fonction est loin d’être un fleuve tranquille. Mais comme responsable des finances il se dit motivé par «la tâche permanente de maximiser les revenus de l’EREN. Les recettes financières sont déterminantes pour que nous puissions déployer nos activités dans le Canton, que ce soit dans les paroisses ou dans les autres lieux où nous sommes présents.»

Outre la poursuite des projets actuels, l’évangélisation devrait être au cœur des projets de l’EREN durant la législature. «J’ai un intérêt marqué pour le remarquable travail déjà accompli par le groupe Evangélisation. En situation de minorité, l’Eglise ne faiblira pas en rayonnement si elle précise et clarifie son témoignage», analyse le conseiller synodal Jean-Philippe Calame. Un groupe de travail justement présidé par futur président du Synode, Yves Bourquin.