La proportion de réformés en Suisse diminue encore

La proportion de réformés en Suisse diminue encore

L'office fédéral de la statistique livre des chiffres concernant la religion en 2012. Les plus grandes communautés suisses restent les catholiques et les protestants. Les personnes sans appartenance religieuse représentent 21,4% de la population contre 1,2% en 1970.


Les évangéliques réformés représentaient 26.9% de la population des plus de 15 ans résidant en Suisse en 2012, selon le relevé structurel publié vendredi par l’office fédéral de la statistique (OFS). En 2010, la proportion de protestants était de 28%, de 33,9% en 2000 et de 48,8% en 1970, avec une marge d’erreur de 0,2%.

Les catholiques romains représentent la première confession de Suisse avec 38,2% de la population de plus de 15 ans qui se reconnaissait dans cette dénomination, en 2012. Leur proportion était de 42,3% en 2000 et de 46,7% en 1970.

En 2012, 5,7% de la population se reconnaissait dans une autre dénomination chrétienne (4,3% en 2000). Les communautés juives représentaient 0,3% des résidents de plus de 15 ans en Suisse (0,2% en 2000) et les communautés islamiques 4,9% (3,6% en 2000). La proportion de personnes reconnaissant appartenir à d’autres dénominations religieuses était de 1,3% en 2012 (0,7% en 2000).

Une personne sur cinq sans appartenance religieuse

Dans un communiqué de 2012, l’OFS constatait que le nombre de personnes sans appartenance religieuse avait doublé entre 2000 et 2010. Avec 20,1% de la population, la proportion de personnes sans identité religieuse atteignait un cinquième de la population. Les chiffres de 2012 confirment cette tendance puisqu'alors 21,4% des habitants suisses de plus de 15 ans étaient sans confession.

Le relevé structurel est un questionnaire écrit envoyé chaque année à 200'000 personnes résidant en Suisse. Cet outil a été mis en place lors du recensement de la population de 2010 qui marquait une réforme importante du mode d’étude statistique de la population.

(comm/job)